Alors que de nombreuses personnalités de la mode ont réalisé les horreurs qui se cachent derrière l’industrie de la fourrure, certains individus continuent de promouvoir celle-ci en profitant de la naïveté des rares personnes qui ne connaissent pas ce qui se dissimule derrière ce produit.
Chaque année, environ 60 millions d’animaux sont tués pour l’industrie de la fourrure, afin de faire des manteaux, des cols ou des bordures.
L’immense majorité de ces animaux sont issus d’élevages ; dans ceux-ci les animaux sont confinés dans des cages grillagées, sales et minuscules. Des animaux comme les visons qui, dans leur habitat sauvage, défendent des territoires couvrant jusqu’à 9 hectares, sont emprisonnés dans des cages étroites où ils se blessent et souffrent atrocement. Ils y subissent des souffrances tant physiques que psychologiques, avant de mourir empoisonnés, gazés, le cou brisé ou tués par électrocution anale. Cette dernière technique consiste en l’introduction d’une électrode dans l’anus de l’animal et une autre dans sa bouche afin de l’électrocuter jusqu’à ce que mort s’en suive. C’est l’une des méthodes de mise à mort les plus utilisées pour tuer les animaux destinés à devenir des articles en fourrure (cols, manteaux, bordures, etc), car elle permet de ne pas endommager le pelage.
Certains animaux sauvages se font capturer par le piégeage. Les animaux prisonniers agonisent, la patte ou le corps broyés par les mâchoires du piège. Ils peuvent attendre ainsi des jours jusqu’à ce que les trappeurs viennent leur briser le cou. Certains tentent de s’échapper en essayant de se ronger la patte.
Les phoques se font massacrer à coups de hakapik (instruments avec une pointe métallique) ou de fusils. Les témoins ont pu voir sur place des phoques lutter contre la mort pendant plus d’une heure, après avoir eu le crâne fracassé.
Dans certains pays asiatiques, il arrive souvent que les animaux à fourrure soient même écorchés vifs.